Chers paroissiens et bienfaiteurs,

En cette fin d’année, j’aimerais vous entretenir d’une partie cachée de la vie paroissiale, ce qui ne se voit pas mais qui permet à notre structure de prospérer et de croître. Dans l’évangile de saint Marc, on lit ceci : « Jésus s’était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait comment la foule y mettait de l’argent. Beaucoup de riches y mettaient de grosses sommes. Une pauvre veuve s’avança et mit deux petites pièces de monnaie » (Mc 12, 41-42). Jésus observe… et il va ensuite rendre ses disciples attentifs à ce qu’ils n’ont pas vu. Mais lui voit tout, et seul il connaît les motivations profondes de ces dons. La question n’est pas tant « combien ? » mais « comment ? » Et Jésus admire le geste de la pauvre veuve car, comme lui, « elle a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. »

Parce qu’il est question de « 2 petites pièces », les 2 sous peuvent symboliser les 2 types de ressources matérielles d’une église locale. Le premier est le plus évident, la quête. Le petit geste de chaque dimanche que même ta main gauche ignore… Toutes ensemble rassemblées, les quêtes permettent à la paroisse de vivre, et je remercie chacun pour sa générosité discrète, notamment les petits qui parfois prennent de leur tirelire pour remplir le panier qui passe. Le deuxième « sou », c’est le denier. Le denier permet à l’église locale de se projeter, de mener des investissements pour construire, rénover, décorer, supporter les plus pauvres… Certains versent ce « sou » en fin d’année, d’autres s’y engagent par mensualités, avec les dépenses qui ont trait à leur vie quotidienne. Dans les deux cas, ce deuxième sou est bien nécessaire. La paroisse ne vit que de la solidarité de ses membres. A vous de jouer !

Père Amaury, curé