Chers paroissiens, la fin du mois de septembre et le mois d’octobre voient les célébrations de fêtes fameuses. Saint Padre Pio, les Archanges, saint Jérôme, sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, patronne de notre aumônerie, les Anges gardiens, saint François d’Assise, sainte Faustine, saint Bruno, Notre-Dame du Rosaire, saint Denis, patron de Chapet et tant d’autres ! Tous ces profils sont offerts à l’édification des chrétiens. Pour les plus anciens, c’est le sens des fidèles qui a reconnu leur sainteté, puis selon la volonté de Dieu, le processus de la canonisation au deuxième millénaire a sélectionné les profils qui manifestent aux yeux de tous l’Évangile incarné dans des vies concrètes. Ces grands saints reconnus sont comme les figures de proue de la grande embarcation de l’Église.

Pourtant, les saints de notre calendrier ne sont pas les seuls à être sauvés et à partager la communion bienheureuse avec le Christ. Il y a « une foule immense, que nul ne peut dénombrer » de saints au Ciel. Ils sont comme une gigantesque ruche de saints anonymes qui travaillent dans la discrétion au Royaume de Dieu et y trouvent leur récompense. Ce véritable essaim des saints est fêté tout ensemble le 1er novembre. Ils n’ont pas de visage concret à nous présenter, si ce n’est celui du Christ qui a transfiguré leurs vies : « ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi. » Dieu a triomphé dans leur vie, il aspire aussi à triompher dans les nôtres, moyennant notre consentement et notre participation. Comme le disait saint Augustin : « Dieu nous a créés sans nous mais ne nous sauvera pas sans nous. » Au boulot !

Père Amaury, curé